Swann Périssé : l’écologie, ce n’est pas être parfait, c’est incarner, en partant de soi

Lors de notre dernière cérémonie de remise des diplômes à Green Management School, nous avons eu l’honneur d’accueillir une invitée… qui tranchait (un peu) avec l’esprit solennel du moment : l’humoriste et écoféministe Swann Périssé.

Lors de notre dernière cérémonie de remise des diplômes à Green Management School, nous avons eu l’honneur d’accueillir une invitée… qui tranchait (un peu) avec l’esprit solennel du moment : l’humoriste et écoféministe Swann Périssé.

Connue pour ses vidéos percutantes, ses spectacles engagés et sa parole libre, elle est venue partager un moment exclusif avec nos apprenants — entre rire franc et engagement profond.

Son discours a touché quelque chose d’essentiel. Pas seulement pour nos diplômé·es, mais pour toutes celles et ceux qui cherchent à remettre du sens dans leur trajectoire professionnelle.

Quand on cherche à aligner ses valeurs et son job

« Je faisais des vidéos qui faisaient des millions de vues, je pouvais vendre, je gagnais de l'argent… Et puis je me suis bien rendue compte que ça n'avait aucun sens. J’étais au “sommet” de ma carrière, entre guillemets… mais moi, j’étais vide à l’intérieur. Malheureuse. »

À l’époque, Swann enchaîne les succès : vidéos virales, scènes pleines, partenariats avec des marques. Pourtant, elle étouffe. Jusqu’à tout arrêter — et partir vivre en caravane chez ses abonné·es, pour “mettre les mains dans le compost” et tenter, concrètement, autre chose.

C’est une rupture que vivent aussi beaucoup de nos apprenants : le moment où le système ne suffit plus. Où la réussite ne rime plus avec alignement. Où l’on décide de reprendre la main — et de s’autoriser un virage, même imparfait.

Agir, oui… mais sans s’épuiser

« Je faisais mes yaourts moi-même, j’avais de la Maïzena sous les aisselles, et je recyclais l’eau de ma soupe pour chauffer ma bouillotte. À un moment, j’étais genre en burnout de hippie. »

Ce que Swann cite avec autodérision résonne chez beaucoup : vouloir bien faire, tout faire, tout de suite. Jusqu’à l’épuisement.

Son message est salutaire : mieux vaut faire sa part avec joie que tout porter avec culpabilité. La transition n’a pas besoin de perfection, mais de mouvement. De tentatives. De liens. Elle a besoin de vivant.

Se reconnecter au local, au collectif, à la joie

Ce qui l’a le plus marquée ? Les personnes “implantées localement”, qui connaissent leurs voisins, leur maraîcher, leur libraire. Celles et ceux qui ont su rebondir pendant le Covid parce qu’ils avaient du lien. Parce qu’ils savaient déjà coopérer localement.

Chez GMS, nous croyons profondément à cette vision de la transition : ancrée dans l’expérience partagée, dans les territoires, dans la coopération. Ce n’est pas uniquement une affaire de bonnes réponses, mais surtout de bonnes questions… posées ensemble.

Une conférence pour se souvenir que changer, c’est oser

Entre confidences intimes et réflexions politiques, Swann a offert un miroir à nos diplômés : celui d’un parcours en zigzag, d’une colère transformée en force, d’un humour qui ne cache rien mais révèle tout.

Et si son discours continue de nous inspirer des mois plus tard, c’est sans doute parce qu’il nous rappelle une chose essentielle :

👉​ L’engagement n’a pas besoin d’être parfait pour être puissant. Il a besoin d’être vivant.

Et vous, quel sera votre prochain pas ?

Green Management School forme celles et ceux qui veulent transformer les organisations de l’intérieur — avec engagement, compétences et courage.

En présentiel, en hybride ou 100 % en ligne, nos formations en management de la transition vous permettent d’agir, à votre manière. Et surtout, de ne pas rester seul·e pour le faire.