« La troisième année, c’est le niveau supérieur ! », Merlin – apprenant à l’IRIS

Entre stages et alternance de la Terminale à la troisième année, Merlin Votat revient sur son parcours riche en expériences et sur ce que lui a apporté l’IRIS.

Entre stages et alternance de la Terminale à la troisième année, Merlin Votat revient sur son parcours riche en expériences et sur ce que lui a apporté l’IRIS.

Quel est ton parcours ?

J’ai obtenu un bac pro SN [systèmes numériques, NDLR] où j’ai appris la partie réseaux, puis un BTS SIO avec option SLAM [solutions logicielles et applications métiers, NDLR] à l’IRIS pour apprendre plutôt le développement. Aujourd’hui, je suis toujours à l’IRIS en troisième année spécialité développement de solutions. La troisième année, c’est le niveau supérieur. Cette année, on a découvert beaucoup de technologies différentes donc c’est nécessaire de savoir s’adapter rapidement. Sinon, c’est impossible de poursuivre dans la branche.

Pourquoi as-tu choisi de faire de l’alternance dès la Terminale ?

Le fait d’être en alternance m’a permis de cumuler 5 ans d’expérience professionnelle en même temps que mes études. Sur un CV, ça peut faire une grosse différence par rapport à quelqu’un qui n’a pas choisi cette voie. Pour ma part, j’ai commencé par deux stages puis une année d’alternance dans le service informatique de la Société Générale. Depuis trois ans, je suis développeur junior pour Pickup Services, une filiale du groupe GeoPost, qui développe les logiciels de suivi des colis La Poste. Je travaille avec les équipes de développement à la création d’une application.

Il y a aussi le côté financier qui est agréable : le coût de la formation est pris en charge et en plus on est payé.

Pourquoi as-tu choisi l’IRIS ?

J’ai connu l’IRIS parce que c’était tout près de chez moi et je l’ai choisi car c’est une des seules écoles, ou même la seule, à proposer des formations informatiques en alternance dès la Terminale.

Comment fonctionne l’IRIS ?

En première année de BTS, les deux spécialités sont mélangées. Donc ceux qui veulent faire du réseau [option SISR, solutions d’infrastructure, système et réseaux, NDLR] et ceux qui veulent faire du développement [option SLAM : solutions logicielles et applications métiers, NDLR] sont dans la même classe. Ça permet d’apprendre les mêmes choses et de développer les mêmes aptitudes. C’est un bon avant-goût pour la suite car ça nous aide à choisir une spécialité. Le rythme est assez soutenu mais il permet de découvrir le plus de technologies possibles et ça c’est un vrai attendu dans notre secteur ! Par exemple, pour un cours on doit créer sept projets dans sept technologies différentes. L’intervenant nous accompagne beaucoup et répond à toutes nos interrogations. Il y a aussi des semaines d’intensives pour compléter les semaines de cours. En alternance, on a cours un jour par semaine et le reste du temps est consacré à l’entreprise donc ces semaines d’intensives permettent de nous apporter des nouveaux enseignements importants. Je pense que pour réussir dans cette école, il faut beaucoup de rigueur, d’assiduité et d’organisation.

Grâce à l’IRIS, je sais que c’est vraiment le développement qui m’intéresse. C’est une certitude que j’ai eue assez vite. Pourquoi ? Le développement est beaucoup plus pointu. Il nécessite plus de capacités dans l’abstraction. En réseau on travaille avec des machines, c’est du réel donc. Alors qu’en développement, on travaille sur de l’imaginaire. Ça offre plus de possibilités, plus de liberté. De plus, comme je suis en alternance, j’ai la partie théorique à l’école que je mets directement en pratique dans mon entreprise. J’aimerais aussi ajouter que les intervenants et toute l‘équipe administrative sont vraiment à l’écoute des apprenants. Ils nous aident même dans nos projets personnels et ça c’est une chance pour le futur ! Les intervenants sont des professionnels des matières qu’ils nous enseignent donc ils ont de bons conseils à donner.

Quel est ton conseil aux étudiants en informatique ?

Se former à toutes les technologies et se mettre à jour. Depuis que je suis arrivé chez Pickup Services, j’ai connu quelques bouleversements dans la manière de faire. On a utilisé plein de technologies différentes auxquelles j’ai dû me former. Il en existe tellement que pour développer un site ou une application, il ne faut pas en choisir qu’une seule. Elles sont complémentaires et n’en utiliser qu’une seule peut amener son produit à vite devenir obsolète.