Vous l’avez sûrement tous entendu ce mot « metaverse ». Mais que se cache-t-il derrière ce mot ? En réalité, le metaverse désigne une expérience dans un environnement virtuel en trois dimensions. « C’est un monde immersif en 3D, dans lequel on peut évoluer à travers un avatar ou un hologramme », explique Alban Miconnet, principal CEO chez Kwark Education. Mélangeant réalité virtuelle et réalité augmentée, cette réalité alternative permet de discuter avec d’autres personnes, d’apprendre, de travailler et de jouer. Grâce à ses techniques de pointe, le metaverse reprend les règles de communication verbale et non verbale similaires à la réalité : gestes, expressions faciales, ton de voix…
Pour comprendre davantage le metaverse, il faut remonter quelques années auparavant, dans les années 90. En effet, ce terme est apparu pour la première fois en 1992, dans le roman « Le Samouraï virtuel » écrit par Neal Stephenson. Dans ce livre, le lecteur plonge dans un univers de science-fonction, qui pourrait se rapprocher de notre future réalité. À travers son roman, l’écrivain voit le metaverse comme un monde numérique global, qui existerait parallèlement au monde réel. Le metaverse serait une version 3D de l’Internet et de l’informatique.
Vous avez sûrement remarqué que depuis quelques années, le metaverse semble être inscrit au sein de notre société. Il est même plus qu’un monde de jeu vidéo. Il semblerait que les différents confinements aient accéléré le processus d’évolution de ce phénomène.
Si le metaverse est déjà considéré comme l’avenir dans plusieurs domaines (divertissement, mode, gaming, culture…), les experts estiment que sa meilleure utilisation sera probablement au niveau de l’éducation. Certains d’entre eux estiment même que d’ici 2030 une grande partie de la population sera présente dans le metaverse. Même si ce nouveau concept est au cœur de notre société et de l’actualité, il nécessite encore beaucoup de travail et de réflexion notamment sur l’accessibilité. Il est possible que nous vivions tous dans le metaverse, mais par intermittence.
Pour Alban Miconnet, le metaverse peut se développer davantage puisqu’il présente de nombreux avantages : « Le débit utilise 10 fois moins de bornes passantes qu’une visioconférence. Le metaverse offre une fluidité non-négligeable et est ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 ».