Inès : On a commencé par choisir notre équipe. On se connaissait déjà donc ça nous paraissait logique que l’on se mette ensemble. Il y a juste Pauline que nous ne connaissions pas, qui nous a rejoint. On a passé plusieurs étapes avec une première et une seconde sélection. C’est après ces deux étapes qu’on a appris qu’on allait représenter le campus de Reims en finale chez Havas Paris. Quand j’ai su qu’on travaillait pour les Sapeurs-pompiers, j’étais super contente. Mon père est pompier donc j’ai tout de suite pris le projet à cœur.
Léa : Le but était de créer une campagne de recrutement alors on a découvert notre client, la Fédération des Sapeurs-pompiers. À l’annonce de ce gros client on était toutes surprises et partagées entre deux sentiments. À la fois, c’était super cool, car c’était un gros client, mais en même temps, c’était quelque chose de compliqué à mettre en place. Mais rapidement, on a été pris par le projet.
Emmy : C’était super stressant, car les pompiers nous ont demandé quelque chose d’original, quelque chose qui change. Trouver quelque chose d’original sans tomber dans le ridicule, ce n’était pas une tâche facile !
Emmy : À la base, on avait eu l’idée de Pierrette, car c’est un prénom de grand-mère. On a toute une Pierrette autour de nous en quelque sorte. Ça représentait la maturité aussi. En effectuant des recherches, on s’est rendu compte que Georgette, c’est la grande échelle aérienne des pompiers. Le nom était parfait puisqu’il reprenait un nom de grand-mère et il avait un rapport avec les pompiers.
Inès : Il y a aussi un restaurant à Reims qui s’appelle La grande Georgette. Il a été fait dans une ancienne caserne. Alors tout ça allait ensemble, ça se reliait bien et ça nous a paru logique de choisir ce nom. C’était un véritable clin d’œil aux pompiers.
Inès : Quand on est passionnée, le travail paraît moins compliqué. C’est vrai que la période mai-juin a été compliquée pour nous toutes, car il y avait beaucoup de devoirs à rendre, on devait se retrouver en fin de journée pour bosser sur la campagne. Mais je retiens le positif et le côté formateur surtout. Je suis moins inquiète pour l’avenir puisqu’on a ingurgité une quantité de travail importante.
Léa : Cette expérience, je la vois comme un plus, même si c’est difficile à gérer. Les journées on étudie ou on travaille dans notre entreprise puis le soir, on se retrouve pour travailler notre beau projet. C’est quand même le côté plaisant qui ressort.
Inès : Ils ont annoncé les 3ème et 2ème sur le podium et nous n’étions toujours pas appelées alors je me suis dit que c’était fichu. Mais on a fini par entendre le nom de notre équipe Les Georgettes. On avait décroché la première place ! Lorsque j’ai entendu notre nom, j’ai ressenti une force en moi juste incroyable. Pour redescendre de ce petit nuage, il a fallu un peu de temps !
Léa : Je me souviens, on était avec nos coupes de champagne à côté du buffet et Monsieur Fagniere, le directeur du campus de Reims, est venu nous dire « posez vos coupes, ça se trouve ce sera vous les gagnantes ! ». On ne voulait pas aller poser nos coupes, car on n’y croyait pas vraiment. Il y avait le stress de la journée, car on était passées le matin alors l’attente était longue. Tout le long de la journée, ça a été l’ascenseur émotionnel. Je me souviens à l’annonce des gagnants on s’est toutes mises à pleurer, c’était très fort !
Emmy : On était trop stressées, on n’osait même pas bouger ! Avant l’annonce des gagnants, on avait quand même eu des retours positifs de la part des directeurs donc il y avait une part de nous qui y croyait. Quand j’ai entendu Les Georgettes, ça a été un grand soulagement. Tout le stress de la journée redescendait.
Inès : Personnellement, ça m’a appris énormément de choses, c’était une expérience enrichissante. J’ai pris en maturité, j’ai appris le travail en équipe et à défendre mes idées. Cette expérience a demandé beaucoup de motivation, de volontariat et de force de propositions. Aujourd’hui, j’apprends encore comme si j’étais une vraie professionnelle, dans une agence. Ça me conforte dans le fait que c’est vraiment le métier que je veux faire. Mais ce que je retiendrai surtout ce sont les premiers pas sur scène, les applaudissements, c’était juste incroyable !
Léa : Je nous revois au début et quand je nous vois maintenant, je me dis qu’on a progressé d’une façon impressionnante. On a bien grandi, que ce soit professionnellement et personnellement. En tant qu’étudiante, je suis consciente que c’est une chance que j’ai eue de pouvoir participer à ce challenge et de le remporter. Cette expérience m’a permis de prendre confiance en moi et encore plus à l’oral ! Mon plus beau souvenir reste quand même le moment sur scène. Quand tout le monde a applaudi, j’ai pris conscience de cette victoire.
Emmy : Cette expérience restera gravée dans ma mémoire. J’ai pu rencontrer des personnes incroyables du domaine de la communication comme Jacques Séguéla. Avec ce genre de professionnel, j’ai pu apprendre tous les jours un peu plus. Ce qui m’a marqué, ce sont les moments qu’on a passé à se retrouver pour travailler sur notre campagne. On passait du temps toutes ensemble, avec le directeur aussi, c’était vraiment super.
Inès : Je ne me fais pas trop de souci pour la suite, car on a travaillé durement et surtout, on s’est fait un bon carnet d’adresses. On a rencontré des personnes qu’on n’aurait jamais rencontrées sans ce challenge. Ce qui est important pour moi, c’est de continuer à aimer ce que je fais.
Léa : J’espère pouvoir revivre des expériences comme celle-ci dans le monde professionnel. J’aimerais avoir des opportunités comme ça, travailler pour des clients prestigieux. Mais comme Inès, j’ai cette envie, c’est de toujours aimer ce que je fais.
Emmy : J’espère que la campagne fonctionnera, qu’il y aura assez de volontaires et qu’on arrivera à répondre aux objectifs des sapeurs-pompiers. J’espère que cette expérience va m’aider pour ma vie professionnelle future.