Après des années difficiles au lycée, car je n’aimais pas les cours et je n’étais pas très bon élève, j’ai intégré une école de commerce, pendant un an. Je me suis rapidement rendu compte que l’aspect théorique ne me convenait pas. J’ai alors cherché une autre école et je suis tombée sur l’ECS. Elle proposait beaucoup d’expériences professionnelles et j’ai décidé de postuler pour intégrer la 1ère année. J’ai été accepté.
J’ai vraiment apprécié son aspect pratique, c’est-à-dire le fait d’être sur le terrain. L’ECS offre des opportunités avec des stages magnifiques et des intervenants qualitatifs. On peut vraiment être gagnant en sortant de cette école, il faut juste savoir utiliser deux outils : le réseau et l’expérience. Je retiens aussi le corps enseignant qui était présent et à notre écoute. L’ECS m’a motivé à travailler de moi-même et grâce à elle, j’ai fini par aimer les cours et les échanges avec les intervenants.
Je ne me serais pas lancé aussi rapidement dans mon propre projet. Après mes études, j’ai directement intégré le monde du travail en tant que salarié pendant 6 mois et rapidement, j’ai été frustré de créer de la valeur pour quelqu’un d’autre. C’est là où avec ma copine, on a eu l’idée de lancer le projet de granolas, avec la marque Bamboo. Je suis prêt à me donner comme un lion, mais je voulais plus qu’un salaire derrière. L’ECS m’a permis de réaliser ce rêve, de réaliser ce projet. Et puis l’ECS m’a donné avant tout les outils et les contacts. Un bon réseau, c’est essentiel et il n’y a rien de plus fort que ça.
En 2015, ma copine faisait son propre granola et c’était délicieux ! Tous les deux, on était excité par le branding des marques et on a eu l’envie de se lancer. On a donc lancé un granola biologique sous la marque Bamboo. Lors de la première production, on a vu qu’il y avait une forte demande et petit à petit, on a évolué. En 5 ans, on a réussi à commercialiser notre produit en Belgique et en France, dans près de 6 000 magasins. Notre objectif est de dépasser Kellogg’s dans 20 ans !
Je me souviens sortir beaucoup en boite la veille des cours ! Je sais que ce n’est pas bien (rires). Une fois, maladroitement, je suis sortie la veille d’un examen. En pleine soirée, vers 3h du matin, je tombe sur un professionnel de la mairie de Bruxelles. A part que cet homme était celui qui me faisait passer l’examen oral le lendemain. On a passé la soirée ensemble mais avant de partir, il m’a dit « si tu rates ton examen demain, tu le rates, ce sera comme ça ! ». J’ai eu la pression et le lendemain, heureusement, je connaissais bien mon sujet et j’ai assuré. Mais c’était incroyable de se retrouver nez-à-nez avec l’intervenant !