Maël Chaumier, aux côtés des CRS de l’autoroute

Maël Chaumier, ancien étudiant de l’IEJ, est aujourd’hui un journaliste épanoui au sein d’Impala, une boite de production audiovisuelle. En collaboration avec Cyrille Devaud de TF1 Prod, il a eu la chance de faire un documentaire inédit sur les CRS de l’autoroute.

Maël Chaumier, ancien étudiant de l’IEJ, est aujourd’hui un journaliste épanoui au sein d’Impala, une boite de production audiovisuelle. En collaboration avec Cyrille Devaud de TF1 Prod, il a eu la chance de faire un documentaire inédit sur les CRS de l’autoroute.

Quel a été ton parcours à l’IEJ ?  

J’ai préparé une licence en journalisme pendant trois ans à l’IEJ. En deuxième année, je devais faire un stage et je n’arrivais pas à trouver. Un jour je vois une offre de stage chez TF1 passer et je candidate, mais je n’étais pas confiant du tout ! Finalement, j’ai reçu un appel téléphonique qui me disait que j’étais pris. J’ai fait quelques mois chez TF1 en stage et en troisième année, je me suis lancé le défi de faire un stage et j’ai intégré Impala. Cette dernière année a été très difficile car j’étais en cours le matin et en stage l’après-midi. C’était un rythme intense mais j’ai fini par réussir et décrocher mon diplôme en 2018. Suite à ça, j’ai pu choisir entre continuer en 4e année Investigations ou bien entrer dans la vie professionnelle, en CDD chez Impala. J’ai décidé de rejoindre Impala en tant que journaliste réalisateur.  

Quand est-ce que tu t’es dit je veux travailler dans l’audiovisuel ?  

Ça remonte à l’enfance ! J’ai toujours voulu être journaliste. Je me souviens j’étais bercé par Claire Chazal et les JT de 20h, ça reste encré en moi. Je savais que je voulais devenir journaliste et mes années scolaires au collège et lycée étaient difficiles parce que je n’étais pas vraiment impliqué, je ne pensais qu’au journalisme. Quand j’ai intégré l’IEJ, j’étais totalement épanoui. On avait de très bons intervenants et les cours de JRI, de montage et de magazine me passionnaient. Toutes ces connaissances que l’on m’a transmises m’ont donné envie d’avancer dans cette voie de l’audiovisuel.  

Et tu t’es lancé dans le documentaire sur les CRS de l’autoroute… 

Je me souviens c’était en pleine crise sanitaire lorsqu’on a eu l’accord inédit de la part de la police pour filmer les CRS de l’autoroute. Chose qui n’avait pas été faite depuis très longtemps. En juillet 2020, je suis arrivé sur le tournage du documentaire lorsque les cadreurs l’avaient commencé mais c’était en pleine crise sanitaire, il ne se passait pas grand-chose. A la fin de leur contrat, j’ai pris la relève et je me suis retrouvé à travailler main dans la main avec Cyrille Devaud. Je suis resté avec les CRS pendant plusieurs mois. Je faisais du 8h-22h avec eux et même parfois j’enchainais avec les CRS de la nuit. J’étais en immersion totale. La première partie du documentaire est sorti mardi sur TMC, la deuxième partie sera diffusée ce soir. Le documentaire entier sera rediffusé sur TF1 dans les semaines à venir.  

 As-tu eu des peurs, du stress pendant ce tournage ? 

Du stress oui mais il faut arriver à gérer ça. Il faut savoir faire abstraction des choses extérieures et continuer son travail. C’est stressant aussi car tu ne sais pas ce que tu vas filmer et tu dois répondre aux attentes de la chaîne. Le fait d’être seul sur le terrain n’a pas été chose évidente aussi. Tu dois gérer seul ton sujet, les problèmes que tu peux avoir avec ta caméra… Tu dois gérer le stress, le son et l’image !  

Qu’est-ce que tu retiens de cette expérience ? 

Avant tout, je retiens qu’on peut se débrouiller tout seul, qu’on peut gérer un tournage pratiquement seul. C’est ultra formateur. Tu débarques dans une institution où tu ne sais pas trop à quoi t’attendre surtout que les CRS sont toujours un peu vigilants avec les journalistes. Je me suis retrouvé au sein d’une équipe plutôt jeune et je ne m’y attendais pas ! L’ambiance était sympathique et je n’oublierai jamais ce côté humain. Tu vis des moments intenses, parfois dangereux, mais c’est eux grâce à eux aussi que se créent des liens solides. Tu vis des choses que tu ne vivrais pas ailleurs, tu rencontres des personnes que tu n’aurais jamais pu croiser avant… 

Quels conseils pourrais-tu donner à un futur étudiant qui veut faire du documentaire ? 

Il faut travailler, être passionné et surtout s’impliquer dès le début à l’école. Il faut montrer qu’on est volontaire. Je me souviens, Cyrille je le croisais dans les couloirs de l’IEJ mais je ne savais pas qui c’était et finalement j’ai été amené à travailler avec lui sur ce documentaire. Il faut faire bonne impression dès le premier jour, car tes profs d’aujourd’hui, ce sera tes collègues de demain !