Rendre son enseignement concret, par le biais de cours plus vivants par exemple, est le but de tout intervenant. Cette méthode est toujours plus prisée et appréciée par les étudiant.e.s. C’est pourquoi Gérard Barin a décidé d’agrémenter son cours par une double visite sur la plus célèbre avenue du Monde. Longtemps mis à mal par la crise sanitaire, les liens sociaux restent selon lui importants dans la vie d’un étudiant. Il a ainsi voulu mêler interactivité, travail et bonne humeur lors de cette sortie.
Jenna LE LEIZOUR DE ROHELLO, étudiante en deuxième année, témoigne.
JL : « Nous étions par groupe de quatre et l’objectif principal était d’analyser les stratégies des deux magasins. M Barin nous a fourni un questionnaire divisé en dix parties, répertoriant dix thématiques propres aux notions de son cours : la première impression, l’accueil client, la disposition et l’espace réservé aux cabines d’essayages ou encore la vente et les services en général… Nous devions ainsi remplir le questionnaire afin d’avoir un certain nombre de données, nous permettant d’exposer lors d’une présentation orale, les deux stratégies. »
JL : « Ce cours m’a paru beaucoup plus interactif ! Que ce soit avec mes camarades ou même avec M. Barin. J’ai aimé le fait de me déplacer pour me rendre en magasin et il me semblerait intéressant que l’on ait plus de cours de ce genre ! »
JL : « Le concept. J’ai trouvé l’idée de faire cours en « extérieur » très bonne, surtout que l’on se souviendra longtemps de cette visite pour le moins unique ! Ensuite, j’ai vraiment adoré travailler en équipe avec des personnes que j’apprécie, tout en ayant la possibilité d’échanger avec M. Barin. Nous avons pu avancer rapidement et correctement, car les réponses aux questions que l’on s’est posées arrivaient au fur et à mesure. »
JL : « Selon moi la différence majeure réside dans l’accompagnent du client pendant son parcours. Dès notre entrée dans le magasin Nike j’ai tout de suite ressenti plus de retenues de la part des vendeurs. En effet l’ambiance était particulière. C’était à nous d’aller vers eux pour obtenir des renseignements, sans qu’aucun ne semblent prêt à vouloir nous conseiller, car il était difficile d’en approcher un. Chez Adidas, c’était l’exact opposé. Lorsque nous sommes arrivés dans le magasin, un vendeur positionné à l’entrée nous a accueillis très chaleureusement en nous souhaitant la bienvenue. Ensuite, tout s’est déroulé très naturellement car il nous a indiqué et détaillé les différentes parties du magasin en nous signalant les produits qui seraient susceptibles de nous intéresser, après s’être renseigné sur nos goûts. Après avoir visité tout le magasin, un second vendeur nous a raccompagné jusqu’à la sortie. Je me suis sentie plus à l’aise chez Adidas quand il a fallu aller au contact des vendeurs. »
Malgré la période difficile dû à la crise sanitaire, ce type de cours permet de remettre au goût du jour une importante interaction entre étudiant.e.s et intervenant.e.s.
Bastien Guino